44.6 Oui, Le CœUr De Jérém

(Je reprends là où on a été coupés la semaine dernière… et c’est à partir de là que ça baise dur… lol)


Je suis toujours bloqué à cette putain de table avec ces camarades avec qui je m’emmerde sec… et c’est reparti dans le best of des souvenirs… merde alors… je me sens comme devant la grille des programmes entre Noël et le Jour de l’An… des bêtisiers à toutes les heures et à toutes les sauces… j’ai envie de vomir… on recommande à boire… je n’ai pas soif mais je m’emmerde, alors la deuxième bière descend bien vite… et j’ai aussitôt envie d’aller au petit coin…
Me revoilà dans ces mêmes toilettes où quelque semaines plus tôt j’avais croisé Jérém… il y rentrait pendant que j’en sortais… je l’avais regardé s’enfermer dans une des cabines… et j’étais resté si longtemps à mater la porte pour entendre un intense bruit de pipi tomber dans l’eau de la cuvette… me demandant si je n’allais oser taper à la porte et lui proposer une gâterie... je m’en voulais tellement de ne pas lui avoir proposé en le croisant, alors que son regard lubrique, lorsqu’il m’avait congédié avec une « bonne soirée, mec… » m’avait clairement fait comprendre qu’il en avait autant envie que moi… hélas, j’avais bien compris qu’il trouvait encore plus jouissif de me planter là comme un con après avoir vu la frustration s’afficher clairement sur mon visage…. s’il le faut il s’était même branlé dans ces chiottes pendant que je languissais de le sucer…
Cette fois-ci, mon affaire est vite réglée… pas de Jérémie en vue… je vide ma vessie et je repars.
Lorsque je reviens dans la salle, je remarque avec soulagement qu’Alexandra, Camille et Rémy sont allés rejoindre d’autres camarades… je n’ai toujours pas soif mais, pour me donner une contenance, je repars au comptoir chercher une nouvelle bière… non, je n’ai vraiment pas soif, mais je commence à sentir l’effet apaisant de l’alcool dans ma tête et j’ai besoin d’être encore plus apaisé…
En passant devant la table où Jérém s’était assis avec sa petite bande, je retrouve quelque chose qui a le don de me faire drôlement plaisir… dans le cendrier, un petit papier mis en boule et un peu noirci est abandonné au milieu des mégots de cigarettes… je profite du fait d’être hors de la vue de mes camarades pour attr et déplier la petite boule… et quelle surprise est la mienne lorsque j’y découvre griffonné un prénom féminin et une suite de chiffres commençant par un 06, le tout dégageant un parfum féminin qui m’insupporte… je déchire ce qui reste du petit papier et je remets tout cela dans le cendrier.


Je suis heureux… mon beau brun n’est pas tombé si bas… pas de blondasse à baiser ce soir… je suis fier de toi, Jérém…
C’est désormais d’un pas soulagé que je vais prendre ma bière et que je commence à la siroter au comptoir… je sais que je dois avoir l’air con en train de picoler tout seul dans mon coin, mais j’ai envie d’être un peu seul, j’ai besoin de me retrouver pour réfléchir à la suite de cette soirée, pour trouver le moyen de l’approcher et de le brancher, pour définir comment je vais m’y prendre pour baiser avec lui sans être confronté à un nouveau râteau monumental comme celui de samedi dernier… il faut que j’agisse vite… le temps presse… ce t-shirt blanc est un pur appel à la baise… la Pouffe, en tant qu’espèce nuisible à part entière, est aux aguets…
Hélas, j’ai beau essayer d’imaginer des scenarii pour l’approcher, je sèche… je commence à me dire que peut être cette soirée n’amènera rien de ce que j’espère, qu’avec Jérém c’est mort… je me dis que même s’il m’a sorti un compliment, il n’en a rien à foutre de moi et qu’il préfère de loin rester avec ses potes…
Soudainement je repense à Stéphane, j’y repense avec nostalgie, je retrouve la douceur et la tendresse du garçon au labrador, ses regards, ses mots…Stéphane dont je n’ai plus de nouvelles et que je ne reverrai pas…
« Tu as le droit d’être heureux… tu as le droit d’aimer et tu as le droit de te sentir aimé… prends confiance en toi… tu vas y arriver, tu vas la trouver ta place… pour peu que tu crois en toi… sois toi même, ne laisse pas les autres choisir pour toi… fais gaffe à toi, Nico… tu es un bon gars, même trop bon, trop gentil, fais attention que cela ne te joue pas de tours… la mauvaise herbe nique souvent ce qui est trop bien cultivé… fais donc attention à ne pas te perdre, même pas par amour… veille toujours à rester toi-même… à tout donner mais à ne pas tout accepter par amour…».
Je sens la présence de Stéphane à mes cotés… je me dis qu’il me faut vraiment lâcher l’affaire Jérém… qu’il me faut apprendre à ne plus compter sur lui, car je n’aurais que des déceptions et de la souffrance de la part de ce gars…
Ma bière se termine, vivement que cette soirée se termine aussi, je suis à deux doigts de tout planter et de rentrer chez moi…
Quittant tout espoir, au bout de rouleau, je sors mon portable de ma poche et je retrouve un sms d’Elodie qui me demande comment se passe ma soirée… je m’apprête à lui répondre avec un court message résumant dans les détails mon état d’esprit du moment, un message du style « Beurk », lorsque j’entends une voix derrière moi, une voix qui me prend aux tripes et qui libère illico des papillons dans mon bas ventre :
« Tu bois tout seul, Nico ? ».

Il est là. J’ai beau essayer de me faire fort de la « présence » de Stéphane à mes cotés… dès que Jérém s’approche de moi, tout le reste disparaît… je fonds… en plus j’adore quand il fait ça… me poser une question… montrer un semblant d’intérêt à mon existence au delà de la baise… et, par-dessus tout, finir une question avec mon prénom… ça, ça a le don de me filer des frissons à chaque fois … oui, mon beau Jérém, tu connais la chanson… quand tu prononces mon nom, c’est comme une petite prière, je suis à genoux, je voudrais t’amener ici… ah, Madonna, comme c’est bien vu, comme c’est bien vu…
Je prends une longue inspiration, je me retourne et là je suis percuté de plein fouet par un sourire à faire fondre la banquise. Non, pire que ça, à faire directement évaporer la banquise sans passer par la case « fonte ». Son assurance m’insupporte. Sa beauté me lamine. Sa tenue m’assomme. J’ai envie de lui. Troooooop envie de lui…
« Ouais, ça me fait des vacances… » je réponds, froidement. Je tente d’afficher de l'indifférence mais dur dur de faire en sorte de ne pas déborder sur une forme d’hostilité difficile à maîtriser…
« Tu fais la tête ? »
Oui, je fais la tête.
« Non… » je réponds, sèchement.
« Si, tu fais la gueule… » se moque-t-il.
Il m’énerve. Alors je décide d’y aller franco.
« Oui, je fais la gueule… »
« Pourquoi ? » me balance-t-il avec un regard qui aurait presque l’air innocent.
« Pour rien… » je tente de me maîtriser alors que toutes mes fibres ont envie de crier le catalogue complet des raisons de mon énervement.
« Allez, accouche, de toute façon tu va me le dire à un moment ou à un autre… alors abrégeons les souffrances… » me balance-t-il, de plus en plus moqueur.
Définitivement, il me fait sortir des gonds. Je chauffe. Ça va péter… alors, tant qu’à avoir une explication, je choisir la méthode radicale, je remonte à la source du problème, du malaise qui brûle toujours en moi…
« Samedi dernier tu m’as jeté comme une merde … »
« Ah, tu fais la tête… que pour ça ? » il s’étonne.
Le pire c’est que son étonnement a l’air sincère. Le pire c’est qu’il ne se rend même pas compte à quel point ça m’a déchiré les tripes de le voir quitter le KL en sachant qu’il allait baiser sans moi…
« Oui, rien que pour ça… » et je me retiens de terminer ma phrase en lui balançant un « petit con, va ! ».
« J’avais d’autres projets » me répond-il le plus naturellement du monde.
« Bah, oui, me ridiculiser avant de lever deux pouffes et partir t’envoyer en l’air avec ton super pote… ».
Là Jérém change d’expression et d’attitude : exit le ton taquin et moqueur, je vois qu’il commence à s’énerver, et que ça arrive très vite. Il me chope par le bras de façon très ferme, presque violente, il me regarde droit dans les yeux, il s’approche un peu plus, pénètre mon espace vital, faute de mieux évidemment, avec un regard qui fulmine et, avec une voix qui a pris du corps, une voix traversée par des graves plus marqués et par un ton severe et autoritaire, me balance sèchement :
« J’ai pas de compte à te rendre, mec… si j’ai envie de te baiser, je te baise, si j’ai pas envie, j’ai pas envie, c’est compris ? ».
J’entends ses mots… ils sont durs, certes… mais il y a quelque chose qui m’impressionne bien davantage que ses mots… c’est son regard… encore plus dur, plus noir, menaçant de colère… un regard qui me fait même un peu peur… mais alors, qu’est ce qu’il est sexy quand il est dans cet état là…
Le jeune lion a rugi… ça me fait tellement d’effet que je finis par détourner mon regard… je suis désarçonné, je baisse les armes… sa voix, son attitude, sa proximité me font perdre tous mes moyens…
Et coté olfactif, alors là, c’est carrément la fête… déjà, d’ordinaire, son parfum suffirait à me mettre KO et à couper tous mes moyens… mais là, dans cette proximité, j’ai l’impression de percevoir autre chose au dessus de son parfum entêtant… c’est une odeur encore plus délicieuse… comme une odeur de mâle, de sexe, une sorte de bouquet de phéromones virils… j’ai l’impression que cette odeur monte, transpire de son jeans… je connais cette odeur, car je l’ai humée tant de fois de si près, autour de sa queue… alors, souvenir, imagination, désir, envie ou réalité je n’en sais rien, mais cette petite odeur de mec prend le contrôle de mon cerveau et là je ne suis plus moi, je ne suis plus qu’envie… envie de lui…
« Tu bois quoi ? » je suis surpris de l’entendre me balancer de but en blanc sans attendre ma réponse à sa précédente question.

Au même moment, la prise de sa main sur mon bras se délie.
Il me propose à boire… c’est gentil, mais bon… le fait est que… j’ai envie de rien, besoin de rien, mais envie de lui comme jamais envie de personne…
Est-ce que ce sont les deux bières qui me montent à la tête et qui laissent la parole exprimer mes envies les plus profondes ? J’en sais rien… toujours est-il, que, en le regardant à nouveau droit dans les yeux, je m’entends lui répondre…
« J’ai envie de goûter ton jus… ».
Ça m'est venu comme ça, et je le regrette déjà.
Son regard noir a disparu soudainement. Il rigole. Son sourire taquin et malicieux me chauffe à blanc. Est-ce qu’il est flatté ? Est-ce qu’il se moque de moi ? Est-ce que j’ai tout simplement l’air pitoyable ?
Il s’assoit sur un tabouret juste à coté et il me fixe pendant qu’il sort son paquet de clopes pour en glisser une entre ses lèvres et l’allumer. Il tire dessus et un instant plus tard il expulse un premier nuage de fumée blanchâtre…
Dans le doute, au point où j’en suis, je me dis que j’ai envie d’aller au bout et de savoir… il veut ou il veut pas ? Je me lance, je joue le tout pour tout. De toute façon…
« Je te ferais bien une petite gâterie la bas… » j’enchaîne en indiquant d’un geste de la tête la direction des chiottes « mais je pense que tu vas pas vouloir… »
Il continue d’afficher son sourire moqueur, et il ajoute même un hochement de la tête, si sexy et énervant à la fois. Il m’insupporte avec son air « je te baise quand je veux de toute façon t’es ma pute »… alors je pique à vif.
« Je suis sur que tu n'oses pas… »
Le hochement de la tête s’arrête soudainement et le sourire perd d’intensité, s’éteint petit à petit ; son regard change du tout au tout, le mec redémarre en mode défi, une étincelle dans ses yeux signalant sa nouvelle attitude…
« Tu crois ça... » je l’entends me lancer, juste après avoir expulsé un nouveau nuage de fumée.
Ah, c’est jouissif. J’ai une prise, j’ai trouvé la brèche pour le faire réagir… alors là… je vais m’y engouffrer…
« Bah… samedi dernier tu t'es dégonflé... et je suis sûr que ce soir tu vas encore te dégonfler, surtout avec tous les camarades juste à coté… ».
J'ai bu et je me sens libre, très libre. Peut-être trop ? Là t’y vas très fort, Nico… attention à ne pas te brûler les ailes, attention au retour de boomerang… son sourire moqueur a complètement disparu… le beau brun me toise avec un regard severe pendant qu'il tire sur sa cigarette… tant pis, je tire à boulet rouge… vite profiter de l’avantage avant qu’il dégaine sa riposte blessante… j’enchaîne, tel un kamikaze…
« T'as tellement la trouille de te faire gauler que je te parie que t'aurais même pas la gaule... ».
Il ne dit rien, il me regarde fixement. Deux taffes de plus, il écrase sa cigarette dans le cendrier. Il se lève du tabouret et, tout en expirant la dernière fumée pas loin de mon visage, il me balance un petit geste de la tête… c’est une invitation, c’est un ordre, c’est tout simplement quelque chose à laquelle je ne peux pas me soustraire… sa volonté de mâle dominant…
Le voilà donc parti d’un pas rapide et assuré en direction des chiottes. Je le suis en jetant un regard autour de moi pour m’assurer que personne ne remarque notre petite escapade, tout en exultant et en me félicitant pour mon effronterie… car elle est payante… c'est donc ainsi que marche mon beau brun... la gentillesse ne sert à rien, l’intention de lui faire plaisir encore moins… non, ce petit con marche au défi... il est sensible et chatouilleux sur le terrain de sa fierté masculine... j’aurais du y penser plus tôt…
Vraiment, Thibault avait raison… il ne faut pas essayer d’imaginer comment les choses vont se passer… il faut juste s’écouter lorsqu’elles se produisent… et tout va bien…
Jérém rentre avant moi dans le local des toilettes, il avance à grands pas jusqu’à la cabine du fond… il y rentre avec précipitation, profitant du fait que la pièce soit vide…
Nous voilà donc, une fois de plus tous les deux enfermés dans un espace clos sentant à la fois l’urine et le nettoyant pour chiottes… nous y voilà pour des ébats largement non conventionnels… je comprends vite fait qu’on est dans la précipitation, que je n’aurais pas l’occasion de prendre le temps de le faire jouir comme j’en ai envie et comme un garçon aussi beau mérite de jouir… je comprends que ce sera un coup à la va vite, au pas de course et que le beau brun va me tirer et se tirer de suite après…
La porte des chiottes n’est pas encore complètement renfermée derrière moi que déjà Jérém est appuyé à la cloison, ses bras et ses mains s’agitant dans une sorte de precipit’action qui me donne le tempo, andante con brio, de la séance… ce sont des mouvements presque violents… des gestes qui traduisent son empressement, l’urgence de son envie de mec…
Ses doigts fébriles s’affairent sur la ceinture épaisse qu’il défait d’un seul coup, net, rapide, franc, déterminé, sec… le crissement du cuir, un bruit qui fuse à a vitesse de l’éclair et qui est pour moi comme la représentation sonore de son envie de jouir, est exactement celui que j’avais pressenti tout à l’heure lorsque j’avais observé cette belle ceinture de mec située à la lisière de son t-shirt de fou… pareil pour le cliquetis de la boucle métallique… glin glin… tu vas sucer, mec… vite fait, bien fait… glin glin… tu vas me sucer car tu as envie de ça, ma salope…
Les boutons de la braguette sont défaits en cascade juste en tirant dessus avec un geste d’une rapidité, d’une détermination et d’une sexytude indescriptibles…
Sous l’effet du geste rapide et assuré de sa main, le jeans glisse d’abord sur le coton du boxer, ensuite sur la peau de ses cuisses… s’affichant en grandes lettres noires sur l’élastique blanc, Calvin me nargue désormais… si c'est pas beau un beau mec pressé de se faire sucer et de lâcher sa semence dans votre bouche…
Pendant ce temps, l’autre main est déjà en train de déformer le boxer pour permettre à la première, très rapidement revenue et disponible pour de nouveaux emplois, de s’y faufiler et de dégager sa queue, déjà raide comme un piquet…
Putain qu’elle est appétissante… belle, droite, bien tendue, la pilosité soignée, elle est tout simplement magnifique... un pur appel à la pipe… et ça sent bon… on ne peut pas résister à ça, à cette odeur, à ce mélange de propre et de mec qui se dégage de son entrejambe… c’est l’odeur de sa douche, mélangée à l’odeur naturelle de sa queue, et elle me frappe de plein fouet…
Les mains croisées derrière la tête, le t-shirt remonté au dessus de ses abdos, vision de Paradis, les épaules appuyées à la cloison, les jambes légèrement écartées, le bassin vers l’avant, boxer et pantalon descendus à mi cuisses, la queue en l’air bien rigide, le mec attend que je vienne rendre hommage à sa virilité…
Il a vraiment une attitude de jeune mec pressé de se faire sucer la bite par une salope qu’il estime à sa complète disposition, une salope qui en plus a un peu les choses, qui a harcelé son mâle pour qu’il lui permette de le sucer, une salope qui va en avoir pour son grade… surtout que le mec est pressé, le temps est compté si on ne veut pas des faire remarquer… de plus, mon beau couillu est un brin chatouillé dans sa fierté de mâle à cause de mon effronterie, contrarié du fait de devoir accéder à mes envies pour « gagner » le défi que je lui ai lancé…
Enfin… « devoir accéder à mes envies »… ce sont mes envies, certes, mais les siennes au même temps… oui, le beau brun est quelque part contrarié par le fait de s’être laissé entraîner dans un truc dont il a par ailleurs très envie… le problème, c’est que ça ne vient pas de lui…
C’est dans des moments comme celui là que je me rends compte que je n’ai pas choisi la facilité… que je réalise à quel point c’est tordu la psychologie de la sexualité d’un hétéro-bisexuel-j-aime-me-taper-un-mec-mais-je-ne-l-assume-pas… surtout celle de mon ptit con de beau brun…
Bref, je sais qu’il ne va pas faire de sentiments, encore moins que d’habitude… devant cette attitude de mec pressé de jouir, le sucer devient une évidence, une loi cosmique…
Il n’y a pas si longtemps, je me serais senti humilié par son attitude… mais là… là ce n’est que du bonheur… pendant ces moments là, je suis sa salope et je l’assume à 200%... pourvu que ça dure…
Oui, je suis sa salope mais je veux m’amuser un peu… avant de m’offrir à ses envies, je veux lui montrer quelque chose… je veux lui notifier qu’a ce jeu là, le jeu de nos baises, il ne sera désormais plus le seul à établir les règles… que je suis là pour son plaisir mais que j’ai besoin d’un minimum de respect et de considération…
De plus, même si le temps presse, j’ai envie de jouer un peu… j’ai envie de le piquer à nouveau, de l’énerver… je sais à quel point c’est bon la baise avec lui quand il est un peu chauffé… j’ai envie de le provoquer, de le faire monter en pression… et de le calmer ensuite en lui apportant un plaisir si intense à lui en faire perdre la raison…
Je le regarde, je le contemple, tel un Dieu… nos regards se croisent… le sien, je le reconnais, c'est celui de l'impatience de l'excitation masculine… Jérém a tout l’air d’un mec qui n’a qu’une envie, celle de se faire sucer vite fait et de lâcher rapidos sa semence…
Il est beau et sexy que les mots m'en manquent… ce t-shirt blanc CK remonté juste en dessus de ses abdos, juste en dessous de ses pecs, le coton élastique enlisé au milieu des magnifiques vallonnements de son anatomie… tout ça est tellement sexy, c’est juste pas possible… il doit ment exister une loi pour interdire ça… je vais porter plainte… contre Jérém… contre CK… contre Casimir… peu importe…
Le temps passe, c’est un jeu dangereux auquel on joue tous les deux… il n’y a pas cinquante cabines et à un moment ou à un autre quelqu’un pourrait toquer à la porte… je sais aussi que tous nos camarades sont en train de faire la fête à quelques mètres de nous, et parmi eux, le charmant Thibault… je sais que plus nos deux absences se prolongent, plus ça risque de paraître suspect… notamment dans la tête du beau mécano qui est désormais au courant de tout…
Mais ce que je sais, surtout, c’est que le mâle Jérém, quand il a une envie dans la queue, il ne l’a pas derrière la tête… je sais que d’une seconde à l’autre il va démarrer et il va diriger les choses à sa façon, brutalement… je sens que ça ne va pas tarder à tomber…
Et voilà, ça tombe… ponctuel, net, précis, puissant…
« On n'est pas venu ici pour se regarder dans les yeux… » me balance-t-il froidement avec un sourire coquin au coin des yeux.
Je ne peux pas m’empêcher de me trouver à la fois abasourdi, excité et carrément presque amusé par tant de culot, ou tout simplement de vision à court terme de style tout à fait masculin… ah, les mecs, tant de charmes mais un seul credo… jouis aujourd’hui, tu ne sais pas qui te branlera demain…
Il a un coté insupportable, détestable, macho, culotté, mais qu’est ce qu’il me fait envie… je suis rassuré, car voilà la preuve qu’il a toujours envie de moi… je suis amusé, car son arrogance est tellement énorme que ça va au delà de son coté dominateur, à ce stade là j’ai presque l’impression que ça déborde sur un deuxième degré inavoué, ça devient presque un rôle tacitement accepté par les deux parties…
« Qu'est ce que tu peux être con… » je lâche en le regardant fixement dans les yeux, sans pouvoir m’empêcher d’accompagner mes mots par un petit sourire complice.
Il sourit à son tour. C’est un sourire canaille, coquin, sexy… bref, un sourire à faire tomber toute défense, toute réticence… Parfois j’ai l’impression que pour lui tout ça n’est qu’un jeu, un jeu qui l’amuse. Cependant, son sourire rapidement effacé, il ne lâche rien :
« Allez… dépêche… suce… ».
A la faveur d’un petit mouvement de son bassin, le t-shirt retombe, le bord inférieur flotte désormais pile au dessus de sa queue, il l’effleure…
J’ai excessivement envie de me mettre à genoux et de le sucer sur le champ, je me fais mal pour résister, pour lui résister, pour lui montrer que je peux lui résister… pour lui montrer que ses ordres ne sont pas loi ou du moins que, dans une certaine mesure, ils ne le sont plus… il faut qu’il comprenne que même si j’ai plus envie que jamais de le sucer, ça ne se fera plus n’importe comment, à n’importe quelles conditions…
Dix jours que j'ai pas goûté a sa bite… elle m'a manqué… son jus son goût de mec m’a manqué… je suis impatient d'avoir sa semence sur ma langue, mais j’ai envie de faire durer le plus longtemps l’attente de l’avoir en bouche… de déguster ce petit moment magique avant qu’il ne m’y pousse brutalement, avant qu’il ne m’y oblige violemment… ou plutôt… justement pour qu’il m’y pousse brutalement, justement pour qu’il m’y oblige violemment…
Le voir s’impatienter m’excite, je bande comme un âne… je le vois défaire les mains derrière sa tête, commencer à se branler de la main gauche (tiens, il est droitier pour tout le reste, mais pour jouer avec sa queue, il est gaucher ce petit con)… ses allers retours sont amples et espacés… c’est donc ainsi que se branle le beau Jérém ?
C’est extrêmement excitant de le voir se caresser tout seul… je me demande s’il se branle régulièrement chez lui… si c’est le matin en sortant de la douche ou le soir en allant se coucher… c’est si beau ce garçon en train de se donner du plaisir que j’en perdrais presque la notion du temps, comme hypnotisé par ce mouvement lent et régulier…
C’est tellement beau que j’ai envie de regarder son visage, pour le voir prendre son pied… dès que je lève les yeux, il me lance aussi un signe de la tête qui veut dire « allez, viens sucer »… je suis figé, incapable d’accomplir le moindre mouvement…
Alors, comme rien ne se passe, il décolle les épaules du mur, il s’avance vers moi presque d’un bond, il n’est plus qu’a quelque dizaine de centimètres… son autre main se pose lourdement sur mon épaule pour me faire mettre à genoux, je résiste… il est si près de moi… son parfum, sa présence, ce coton blanc me rendent dingue… l’odeur naturelle, masculine qui se dégage de sa queue me rend fou…
Ça va très vite… je ne fais que céder à une envie soudaine… j’allonge ma main, j’att la sienne, je la dégage de sa queue, j’y mets la mienne à la place, rien que d’avoir ce manche magnifique et bandé à l’extrême dans ma main est une expérience jouissive… je commence à le branler assez vivement… je le vois sursauter de plaisir… je me dis que à ce stade là son attention est toute à son plaisir, que ses barrières ne sont plus surveillées… je décide de franchir la ligne rouge, et je décide d’y aller franco… je l’embrasse sur les lèvres, elles ne réagissent pas mais elles frémissent… j’insiste… sa main se porte à nouveau sur mon épaule, lourdement, je résiste toujours…
Je suis fou, à un moment je le repousse assez violemment contre le mur, je me précipite sur lui, je l’embrasse à nouveau… il doit être surpris, et moi encore plus, surpris qu’il se laisse faire…
Et c’est là que ses lèvres s’ouvrent et qu’il me mordille la lèvre supérieure… à mon tour je lui mordille la lèvre supérieure… un instant plus tard je l’embrasse dans le cou, il me repousse… dans tout ça, j’ai perdu le contact avec sa queue…
Il est temps de reprendre les choses en main, surtout sa queue en bouche… c’est ce que je fais dans les plus courts délais… mon autre main se glisse discrète sous son t-shirt blanc qui, soit dit en passant, est effectivement d’une douceur incroyable…
Il frissonne, il adore… je frissonne, j’adore… sous son t-shirt c’est chaud, doux, vallonné… mes doigts parcourent, lisent, sondent le relief merveilleux de ses abdos à la place de mes yeux… leur plaisir est entier, indescriptible…
C’est là que je reviens à la charge… je lui mets plein de bisous dans le cou… et là… surprise… il ne me repousse plus… au contraire, il frissonne… il a même l’air d’aimer… et j’ai l’impression que ça l’excite…
Oui, on ferait faire n’importe quoi à un mec dont on tient la queue… c’est là que je commence à réaliser que c’est en passant par sa queue que l’on maîtrise un homme…
Et là se passe quelque chose qui me bouleverse… il appuie lourdement son front et ses lèvres dans mon cou, il mordille la peau dans le creux de mon épaule… c’est bon… j’ai l’impression qu’il s’abandonne à un plaisir qui le dépasse... mais c’est la première fois qu’il se laisse aller de cette façon… je suis fou… j’ai envie de lui donner encore plus de plaisir…
Ma main remonte sous son t-shirt jusqu’à effleurer sa chaînette, jusqu’à rencontrer ses pecs si fermes que j’entreprends aussitôt de caresser… se tétons pointent, je ne peux pas résister à l’envie de les agacer avec le bout des doigts… dans la foulée, je ne peux pas non plus résister à la tentation de soulever son t-shirt pour lécher carrément ses tétons, tout en continuant à le branler…
Je me perds dans ce bonheur de voir son excitation monter instant après instant… malheureusement, ça ne va pas durer…
« Merde alors… » il me balance à un moment, après un sursaut d’excitation particulièrement puissant, tout en me repoussant violemment, ce qui fait que je me retrouve presque à heurter la cloison d’en face « … c’est bien pour une pipe qu’on est venu ici… alors, suce moi, bordel ! ».
Je savais que j’avais trop attendu, l’envie du mâle n’attend plus… est-ce qu’il a eu peur de jouir dans ma main sans avoir connu le bonheur de sentir son gland accueilli dans ma bouche ?
Il approche… sa main s’appuyant à nouveau lourdement sur mon épaule, je n'oppose plus de résistance, conquis comme je le suis par son attitude macho et débordé par l’envie de l'avoir en bouche, un désir qui me ronge depuis que j'ai entendu sa voix dans mon dos tout à l’heure, et encore plus depuis qu’on est enfermé dans cet espace confiné, mes narines en contact direct avec son parfum, mes yeux en prise directe avec son sourire et son attitude de mâle dominant…
Je suis à genoux… et tant pis pour mon 501 tout neuf… il y a des priorités dans la vie… elle est là, dressée à quelque centimètres de mon nez… elle est belle, imposante, le poil soigné, prête à me remplir la bouche… oui, cette queue est vraiment magnifique… tout est beau… l’arrondi des bourses est juste parfait… le gland est pulpeux... son odeur, une drogue dure…
Je le regarde de bas en haut, il me domine de toute sa taille, mais je lui tiens tête, je le regarde fixement… j’hésite encore, je le provoque… je sens que ça va tomber…
Et ça tombe…
« Mais putain... dépêche... fais moi jouir... et avale bien... » me lance Jérém en enfournant sa queue dans ma bouche avec un mouvement rapide et presque enragé. Là, ça ne rigole plus… je comprends à cet instant que mon hésitation commençait visiblement à le mettre en pétard… on ne contrarie pas un mâle un rut, on ne délaisse pas une queue qui bande… j’en oublie le b-a-ba du bien vivre en société…
Me voilà donc avec sa queue au fond de ma bouche… j’ai rêve de cet instant, et ça arrive enfin… mais voilà que le beau brun, pressé, à bout de nerfs, entreprend de mettre de coups de reins très puissants… c’est avec un plaisir entier et un bonheur tant attendu et enfin retrouvé que je le laisse me baiser la bouche… j’adore, putain qu’elle m’a manqué cette queue magique…
Je suis au comble du bonheur… je suis en train de prendre en bouche celui qui est pour moi le plus beau gars de la planète et le plus sexy… tous mes sens sont comblés… et parmi les cinq, mon odorat est particulièrement gâté…
A la faveur de ses mouvements de jeune mâle fougueux, le t-shirt est à nouveau retombé, le bord inférieur flotte pile au dessus de sa queue, il l’effleure… sous l’effet de ses coups de reins puissants, le coton, pourtant ajusté, ondule avec une cadence régulière, caresse mon visage… je suis en état hypnose je vais disjoncter…
Suivant le rythme à deux temps impulsé par ses coups de reins, le coton caresse ses abdos et s’en éloigne légèrement… oui, le bas de son t-shirt ondule au gré de ses coups de reins… et ce faisant il agit comme un soufflet, laissant entrer de l’air qui se charge d’effluves masculins, des effluves qu’il expulse en rythme…
C’est un mélange d’odeurs et de parfums envoûtants que je reçois inlassablement… un mélange dans lequel je reconnais son gel douche, son parfum, et cette odeur de queue qui sont les siens… tout à l’heure je n’ai pas rêvé… cette odeur que j’ai senti au travers son jeans… c’est bien un truc qui se dégage de sa queue, de ses couilles, c’est tout simplement une délicieuse odeur de jeune mâle… c’est délirant… son entrejambe sent à la fois le propre et le sexe… ce mec pue carrément le sexe à plein nez… je suis au paradis des odeurs…
Dans cette cabine des toilettes de la Bodega, Jérém veut jouir vite… tous les camarades sont en train de faire la fête à quelques mètres de nous et plus les minutes passent, plus on risque de remarquer notre absence… sans compter le fait qu’il faudra sortir de ces chiottes, sans se faire repérer…
J’aime bien quand il me baise la bouche, mais je me rends rapidement compte que là c’est trop violent, qu’avec cette cadence, je ne vais pas tenir jusqu’au bout… il faut ralentir le mouvement… et puis, si j’aime par-dessus tout le faire jouir, je ne veux pas avoir mal… je ne veux plus de ce qui s’est passé le dernier jour du bac dans les chiottes du lycée…
C’est là que, dans un réflexe de survie, ma main se lève pour aller se poser sur son t-shirt à hauteur de ses abdos (ahhhhh, que c’est ferme, et ouf… qu’est ce que c’est dessiné, je le sens sous mes doigts à travers le coton fin) tout en appliquant une pression avec mon bras et mon épaule… dans le feu de l’action, et certainement à cause de ma position, je n’ai pas du correctement doser l’intensité de mon mouvement, très rapide et très puissant…
Soudainement, sa queue se retire de ma bouche, son bassin se retrouve collé à la cloison de la cabine, l’empêchant de balancer ses coups de reins… sous l’effet de la surprise, le beau brun est momentanément immobilisé… j’en profite pour avancer mon buste et entreprendre de le sucer vigoureusement… Jérém a du être autant dérouté que contrarié par mon initiative car, un instant après, il att mon poignet, il dégage la pression que je maintiens toujours sur ses abdos, il passe sa main derrière ma tête pour la maintenir et donner plus d’impact aux coups de reins qu’il reprend à balancer sans autre forme de procès…
Oui, Jérém a recommencé à me baiser la bouche de plus belle… c’est un peu moins brutal, mais il en demeure pas moins que si je m’accommode de cela, c’est une fois de plus lui qui fixe les règles… alors… me laisser faire ou pas me laisser faire ? Si tout à l’heure a été mon instinct de survie qui m’a fait agir, là c’est une question de principe…
Et puis j’ai envie de jouer dangereux… j’ai envie de le provoquer… de provoquer une réaction chez le beau brun… je recommence… ma main appuie avec encore plus d’entrain sur ses abdos et son bassin se retrouve à nouveau contre la cloison… il ratt ma main encore plus brusquement, il la balance carrément loin, violemment… il avance à nouveau le bassin, il introduit sa queue entre mes lèvres et recommence illico à les limer…
Il n’a pas compris… pourtant, ce soir il va comprendre… il doit comprendre… il commence vraiment à m’énerver avec son attitude « rien à foutre de toi »… pour une fois, je veux avoir le dessus… ma main repart direction de ses abdos, chargée de la même mission… hélas, cette fois-ci elle n’aura pas la chance de palper la fermeté de ses abdos, car son élan est coupé en plein vol… elle n’a pas dépassé la hauteur de mon épaule qu’une autre main, à la peau bien plus mate, la chope en la serrant très fort et en stoppant net sa progression…
« Arrête ça… » il m’intime, le ton agacé.
Je pense qu’il parlait de ma main, mais je suis tellement surpris que j’arrête net ma fellation et je me dégage carrément de sa bouche. Ma main toujours enserrée dans l’étau de la sienne, je relève mes yeux et je rencontre son regard noir… on se défie pendant quelques secondes… je tourne un peu la tête, un petit regard narquois en coin… je plisse les yeux, je le mets une nouvelle fois au défi… maintenant que j’ai compris que ça marche, je ne vais pas m’en priver…
Il est à fleur de peau, pressé de jouir, frustré, son agacement monte de seconde en seconde… vite, il faut trouver un argument pour ne pas l’énerver davantage et pour ne pas céder… sortir par le haut et éviter le pire… à savoir… qu’il remonte son froc et qu’il se barre me laissant là comme un con…
Sans le quitter des yeux, car c’est par leur intermédiaire, par un petit sourire coquin que j’essaie de lui faire comprendre que s’il me laisse faire, s’il me fait confiance, je vais lui faire un truc qui va lui plaire… sans le quitter des yeux j’avance lentement mon visage vers sa queue jusqu’à poser mes lèvres sur le gland… rien que cela a le pouvoir de le faire frissonner… c’est à ce stade là que je comprends que je peux quitter son regard, la magie opère…
Rassuré, encouragé, je continue à avancer jusqu'à rabattre complètement son manche contre le coton blanc… je commande à ma langue de s’enrouler, de durcir son bout, de sortir de ma bouche et d’aller appuyer pile dans le creux du gland, cet endroit magique qu’on appelle… le frein…
Pendant que ma main, la seule dont je dispose à ce moment là, désormais enroulée autour de sa queue, commence à la branler tout doucement, ma langue bien pointue entreprend de toutes petites caresses, des pressions dont je m’amuse à varier l’intensité, la cadence, lui procurant des sensations à la limite du plaisir et de la frustration…
Il aime… je sais qu’il aime… plus que ça… il adore… comment je le sais ? Très simple… lorsque j’ai commencé cet exercice, ma main, celle qui s’était rendue coupable de vouloir brider sa fougue de jeune mâle, était fermement enserrée dans la sienne… et là, seconde après seconde, je sens sa prise perdre en intensité, se dissiper… au bout d’un moment je peux ainsi la récupérer et m’en servir pour lui caresser doucement les couilles… en signe de reconnaissance…
Je lève les yeux, je rencontre les siens… il détourne le regard, ses paupières tombent lourdement… il inspire bruyamment, sa bouche s’entrouvre, je devine qu’il est en train d’essayer de comprendre ce qui lui arrive et d’appréhender ce nouveau plaisir… je vois passer sur son visage le reflet de mes coups de langue, le reflet des variations d’intensité des mouvements de ma main autour de sa queue…
Je le regarde se détendre, apprécier l’instant et le traitement… conquis, le mâle a déposé les armes, il se laisser faire… il me laisse faire…
Je le vois déglutir nerveusement pendant que sa pomme d’Adam se balade de haut en bas et de bas en haut de sa gorge… ses paupières frémissent, il halète de plus en plus fort… ses lèvres s’entrouvrent à nouveau pour laisser dépasser un petit bout de langue… un geste dont il ne se rends même pas compte… c’est mignon et sexy à la fois… ses bras se laissent aller dans des étirements inconscients vers le haut de la cloison, tout son être comme dans un état second, abandonné à un plaisir qui le dépasse…
Ça calme ça, n’est-ce pas, mon beau brun ? c’est bon ça, et je ne te le fais pas assez… honte à moi…
Jérém a complètement changé d’attitude… le voilà un brin mieux disposé à prendre son temps… comme quoi… dans le sexe, comme dans la vie, tout est négociation…
C’est grisant la sensation d’arriver à apprivoiser un mustang…
Oui, il prend son pied, et pas qu’un peu… je suis aux anges… il doit vraiment adorer, car une récompense de taille m’attend… dans le petit espace, l’air est désormais très chaud, moite… la température monte à cause de nos ébats… je sens sa peau qui commence à transpirer… il a chaud… c’est là qu’il a le geste qui va bien… je sens sa main frôler mon front dans la précipitation de son passage… elle att le bas du t-shirt pour le soulever, pendant que le haut de son torse se replie et son bassin recule légèrement…
Ça se passe avec la vitesse de l’éclair… un instant plus tard, le coté Calvin de son t-shirt est coincé derrière son cou, et il n’y a plus que ses épaules cachées par le coton immaculé… le torse est dévoilé, un mélange de parfums intenses et d’odeurs délicieuses se dégage de ce paysage merveilleux…
Et j’en perds presque la raison…
A un moment je le vois balancer la tête vers l’arrière, laissant échapper un « putain… » venant du plus profond du cœur, je parle de celui qui est au bout de sa queue et dont je suis en train de m’occuper…
Je regarde son gland et je me fais une curieuse réflexion… en fait… un gland bien gonflé… ressemblerait presque… à un cœur renversé…
C’est ce soir là que je réalise que le « cœur » de mon Jérém est au bout de sa queue… et que pour le faire palpiter, il suffit de le prendre entre mes lèvres… et là, autant dire que je ne vais pas m’en priver…

Une fois de plus, merci à toutes celles et à tous ceux qui prennent le temps de commenter ou critiquer mes textes. Et une fois de plus, un grand, un énorme merci à l'ami lyonnais pour ton soutien, ton engagement, et surtout cette connexion d’esprits qui fait de nous comme des jumeaux. Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite « 44.7 Un homme bien sucé… ».

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